L’arrogance est un des défauts qui caractérisent le cercopithèque. « J’en ai eu la preuve maintes fois, avec ceux que j’avais parqués dans ma ménagerie et qui, tout en s’avérant attachants et sympathiques, se livraient bien souvent à de brusques accès d’agressivité. L’un de mes amis conserva longtemps un cercopithèque qui lui manifesta toujours beaucoup d’affection, mais ne se résolut jamais à devenir propre. Jouant avec son maître, il le souillait abondamment comme si non seulement il se moquait des coups, mais encore cherchait à les provoquer. En outre, il était voleur et ne savait pas résister à un objet brillant. Rien ne décourageait ses larcins, pas même des barreaux aux fenêtres. Il se trouve que mon ami habitait un immeuble où une compagnie de navigation avait son siège ; au rez-de-chaussée se tenaient le bureau des employés et la caisse, tous deux protégés par de robustes fenêtres grillagées. Il remarqua un jour que les joues du singe étaient bizarrement gonflées. Lui ouvrant la bouche de force, il découvrit deux pièces de monnaie dissimulées dans sa joue droite et rois dans l’autre. L’animal les avait évidemment subtilisées dans la caisse. L’argent fut restitué, mais, dès lors, il fallut fermer jusqu’au volet de sa chambre. »
Parmi les espèces les plus connues de cercopithèques, il faut citer le grivet (Cercopithus dethiops), le diane ( Cercopithus diana), et le moustac (Cercopithus cephus)
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