Les incisions nécessaires furent pratiquées aussi rapidement que possible sans que l’animal gougeât ou criât de douleur. En peu de temps l’abcès se vida et disparut. Aussitôt la respiration redevint facile malgré l’affection pulmonaire qui accélérait le rythme. Nous fûmes émus devant la joie et le soulagement qu’exprimait le visage du malade, qui nous donna la main en signe de reconnaissance et embrassa son gardien.
Malheureusement, la disparition de l’abcès ne suffit pas à lui sauver la vie. La blessure à la gorge guérie, la pneumonie s’aggrava. Notre intelligent ami, qui s’était laissé opérer avec tant de courage, prit de bon gré tous les médicaments prescrits. Il se montra doux et résigné jusqu’aux dernières heures de sa vie. Il mourut comme un homme et non pas comme une bête. »
En dehors du Pan troglodyte, il existe quelques races locales qui diffèrent par la taille ou par la teinte sombre de la face, le chimpanzé pygmée ( pan troglodyte paniscus) par exemple.
Ce singe, anthropomorphe rare et intéressant, habite la forêt du sud du Congo et il est strictement dépendant de ce territoire dont la conservation conditionne sa survie
Par rapport au chimpanzé ordinaire, le chimpanzé pygmée est plus petit, son corps plus svelte, son crâne plus sphérique et ses oreilles plus petites. Ses lèvres sont rougeâtres. Le deuxième et troisième doigt du pied sont particulièrement unis. On connaît mal ses habitudes. On sait cependant qu’il vit en bandes qui peut se composer d’une trentaine d’individus.
Il semble avoir un tempérament moins agressif que le chimpanzé commun et serait plus intelligent que lui. C’est une espèce en danger dû à la réduction de son territoire.
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