Les callitrichidés, baptisés aussi arctopithèques ou ouistitis, se distinguent principalement des autres singes du même groupe par des ongles crochus, des mains et des pieds. Seul l’ongle du gros orteil fait exception. Large, il a la forme d’une tuile évidée. La tête, elle aussi, est typique : à peu près sphérique, elle offre une face plate et courte. Les yeux sont petits, les oreilles grandes, ornées de touffes de poils. Dans son ensemble, le corps est frêle, doté de membres courts. Si le pouce n’est pas opposable, le gros orteil l’est. La queue, longue et poilue n’est jamais préhensible. Le pelage est aussi doux que la soie. La denture est formée de trente deux dents.
Le Brésil, la Guyane et le Pérou abritent la majeure partie des animaux de cette espèce, exclusivement arboricole.
Les callitrichidés se nichent dans de grandes forêts, avec une préférence marquée pour les fourrés, moins touffu, de l’intérieur. Leur comportement rappelle celui des écureuils. Ils n’adoptent jamais la position verticale, préférant se tenir sur leurs quatre membres ou couchés sur le ventre en laissant pendre leur queue. A l’instar des écureuils, ils se cramponnent aux branches avec leurs ongles crochus ; ils ne sautent jamais d’un arbre à l’autre mais c’est avec une extraordinaire agilité qu’ils grimpent verticalement le long des troncs. Ils se déplacent en posant la plante du pied tout entière sur le sol et lorsqu’ils portent quelque chose à leur bouche ; ils soulèvent la partie antérieure de leur corps. Comme ils ne se construisent jamais de nids, on peut en déduire qu’ils passent leurs nuits dans le creux d’un arbre. En captivité, ils vont volontiers dormir dans de petites caisses disposées à cet effet ; il leur arrive même de s’y retirer durant la journée.
Ils oublient très vite ce qui a retenu leur attention un instant auparavant. Ce caractère changeant se manifeste aussi, dans la manière qu’ils ont de passer sans raison apparente, du plaisir à la douleur. Ils semblent parfois heureux de leur sort et acceptent de bon gré les cajoleries. Puis brusquement, ils griffent leur maître ou montent les dents comme s’ils voulaient mordre.
Les callitrichidés en captivité mangent de tout : fruits, graines, fleurs, auxquels il est bon d'ajouter des insectes et des verts de farine.
Généralement, la femelle ne met au monde qu'un seul petit à la fois. Il peut cependant arriver qu'elle donne naissance à deux ou trois rejetons. Si tel est le cas, elle en installe un à califourchon sur son dos et suspend l'autre à sa poitrine et elle alterne les positions afin qu'ils puissent tous deux téter.
Les callitrichidés comportent deux familles bien distinctes : les leontocebus et les callithrix. La première groupe 24 espèces, parmi lesquelles le Rosalia. La seconde présente 9 espèces dont deux ouistitis : le ouistiti à pinceaux et le ouistiti pygmée.
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