Singe américain d’environ 45 centimètres, plus 35 centimètres de queue. Cette dernière, entièrement recouverte de poils, peut facilement s’enrouler autour des arbres, bien qu’elle ne puisse être qualifiée de préhensile. Ce petit animal au pelage brun réside dans les forêts de Costa Rica, au Brésil. Comme la plupart de ses congénères, il se nourrit de fruits, de feuilles et de petits animaux. Son comportement est empreint de vivacité.
Répandus dans tous les zoos européens, les capucins, appelés également sajous, ont une constitution plus classique que celle de la majorité des autres singes. Leur crâne est rond, leurs bras de longueur moyenne, leurs mains pourvues de cinq doigts. Une barbe plus ou moins touffue orne leur visage. Le corps est recouvert d’un poil épais et court.
Ils pourraient aisément être considérés comme les cercopithèques du continent américain, tant leur comportement ressemble à celui des cercopithèques africains, caractérisés surtout par une vivacité et une agilité semblables.
Les capucins sont des singes au sens le plus complet du terme : vifs, intelligents, courageux, curieux, mais aussi capricieux ; leur innombrables qualités les rendent faciles à apprivoiser, d’où leur importation massive. Les Allemands les ont baptisés « singes pleureurs » car, lorsqu’ils sont de bonne humeur, leur voix se parent d’intonations douces et plaintives. Ce qui ne les empêche pas dans leur crises d’irritation, de mener un fameux tapage, à grands renforts de hurlements et de cris perçants.
Le cébus capucin (Cebus capucinus) est très répandu. Le vieux Linné qui le rencontra certainement, écrivit : « Il marche sur les tarses ; il ne saute pas, il sautille constamment. Si le besoin s’en fait sentir, il se met à crier d’une voix suraiguë et effrayante pour terroriser son ennemi. Bien souvent, il craquète comme une cigale et, lorsqu’il est furieux, il aboie comme un chien. Il met sa queue en spirales et se l’entortille autour du cou. L’odeur qu’il dégage s’apparente sensiblement à celle du musc. »
Le capucin vit dans une zone qui s’étend du Costa Rica, au Brésil, en passant par le nord de l’Amazonie. Il habite de préférence les forêts, choisissant celles dont le sol est dépourvu de fourrés. La majeure partie de sa vie se déroule sur les arbres. Il ne s’en éloigne qu’en cas de nécessité, par exemple pour aller se désaltérer ou faire quelque incursion dans un champ de maïs. Il est bien rare qu’il demeure longtemps dans la même région. Il emploie sa journée à passer d’un arbre à l’autre, à la recherche de sa nourriture, et sa nuit à dormir au plus épais du feuillage. Il vit en général par familles de cinq, huit ou dix individus. Les femelles y prédominent nettement. Il est cependant possible de faire la rencontre de quelque vieux mâle devenu solitaire.
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