dimanche 9 octobre 2011

Le Chevalier de la Barre Bruno Bayon, Michel Zevaco et

Tout d’abord, merci à mon ami qui connaît mon grand intérêt  pour le Chevalier de la Barre, pour m ‘avoir prêté le  « roman » tiré des « feuilletons » de Michel Zevaco retrouvé et préfacé par Bruno Bayon
Bruno Bayon est  vraiment un « personnage » littéraire à découvrir
Je vous livre ici un court, très court extrait de la préface du chevalier de la Barre, vous pourrez ainsi juger par vous-même et j’espère que cela vous donnera envie d’en découvrir un peu plus… Mais pour mémoire je rappelle que le Chevalier  de la Barre avait été accusé de ne pas s’être découvert devant le sacrement… par un clérical qui harcelait quelque peu la tante du Chevalier. Or ce dernier, du haut de ses 20 ans à peine avait fait savoir au curé qu’il avait intérêt à laisser sa tante tranquille, sinon, il aurait affaire à lui, ce qui n’avait pas été du goût du prêtre.

… Pour l’édification du lecteur, il peut n’être pas superflu, à ce stade, de montrer de quoi il retournait et de quoi l’on débattait exactement sur le chevalet de souffrance ; à quoi en sommes servait cette géhenne de justice de la Question », à l’aube de l’inoubliable jour de juillet 1766 entre tous honteux, trente ans avant la radieuse Révolution française, dans la cellule aux tourments d’Abbeville, avec le chevalier de la Barre à sa dernière heure. il est cinq heures, il pleut dehors, le bourrel enfonce les coins à coups de maillet, le greffier Marcotte inscrit le questionnaire du salut :
« Duval de Soicourt :  ‘’Le condamné a-t-il poussé sa selle et mis de la merde au pied du crucifix du cimetière ?’’ »
Voilà. On a bien lu. Voilà la justice royale très chrétienne ; voilà ce que vaut la question, par la bouche innommable de l’inquisiteur ; voilà ce que vaut le dossier La Barre ; voilà ce que vaut la couronne, la sainte Eglise, ou la benoîte cité d’Abbeville telle qu’en elle-même l’éternité et la perdition la changent. On n’ose y croire… Littéralement de la merde en Barre. Delenda Abbeville.



Moi, j'adore.. j'adore non seulement le style mais tout ce qu'écrit Bayon. Car il ne dit que des vérités sur la "Très sainte Eglise catholique apostolique et romaine" et tout le clergé qui va avec... (oui, je sais, il y a des exceptions, mais sûrement pas à l'époque de l'inquisition)

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