vendredi 2 septembre 2011

Atèle


Gracieux singe américain, appelé aussi singe-araignée à cause de la longueur de ses membres. Il mesure 55 centimètres auxquels on ajoutera 80 centimètres pour une queue parfaitement préhensile. Il loge dans les forêts d’Amazonie et on le trouve souvent perché au plus haut des arbres. Sa nourriture habituelle se compose de fruits, de feuilles et de petits animaux qu’il déniche dans les arbres.
Le naturaliste qui baptisa les atèles « singes-araignées » ne pouvait trouver dénomination plus exacte. Leur corps gracile, pourvu de membres longs et grêles, suggère la comparaison à n’importe quel observateur, fût-il non spécialiste. Ajoutons que leur tête est très petite, leur visage dépourvu de barbe et leur pouce toujours rudimentaire.
L’un des atèles les plus communs est le coata ou atèle noir (Ateles paniscus) qui est un des spécimens les plus gros de ce groupe. Son corps peut en effet atteindre 1,35m, dont 80 centimètres de queue. Plutôt rêche, son pelage, long sur les épaules, est plus dru sur le dos et s’éclaircit sur la partie inférieure du corps. Il forme une sorte de crête sur son front. Sa couleur générale est le  noir, exception faite du visage qui est roux. Sa peau est sombre, même dans la paume de ses mains. Ses yeux, bruns et vifs, lui communiquent un air sympathique, bon et malicieux.
Les atèles ont des mouvements rapides. La longueur de leurs membres leur permet de se hisser sur les arbres avec une grande facilité. Grâce à leurs bras interminables, ils passent de branche en branche sans effort. Légers et agiles, ils accèdent aux feuillages les plus élevés des arbres. On peut alors les voir se livrer à de petits sauts, projetant curieusement leurs longs membres d’avant en arrière. Mais ils n’abandonnent jamais une branche, sans s’être cherché, à l’aide de leur queue, un appui solide. Cette même queue leur sert aussi à se suspendre tous ensemble, agglomérés en véritables grappes du plus singulier effet.
Ils se contentent, pour nourriture, de feuilles et de fruits et, de ce fait, ne causent aucun dommage aux forêts vierges dans lesquelles ils vivent.
En captivité, leur queue leur est d’un précieux secours : ils l’utilisent pour attirer vers leur cage les branchages qui pourraient leur servir éventuellement de moyen d’évasion, pour tenter de saisir les passants qui les observent ou pour emporter les objets avec lesquels ils ont décidé de jouer ; il a même vu un atèle qui parvint à l’aide de sa queue à transporter, d’une extrémité à l’autre de sa cage, un œuf cru qu’il dévora ensuite avec tranquillité.

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