mardi 16 août 2011

Signe Astrologique:Verseau : Les 3 décans

Le Verseau du 1e décan : du 20 au 30 janvier environ

Ce décan a pour non Originalité. Son maître est Vénus. Ne nous étonnons pas sir le « verseur d’eau » qui figure en lieu et place des 10 premiers degrés de ce signe est un personnage pourvu d’une grâce certaine. C’est un jeune homme qui a quelque chose d’efféminé, aussi bien dans son attitude que dans son physique et son allure. On pourrait presque croire qu’il s’agit d’un être androgyne ou doté d’un caractère angélique. Et pourtant il s’agit bien d’un jeune homme.
Il se tient debout, la jambe droite en avant, le pied droit posé à terre, le genou droit très légèrement replié, tandis que sa jambe gauche bien ancrée sur le sol, mais le talon levé et le genou gauche plus nettement replié. Il est un peu revêtu comme un page du Moyen-Age et il porte une cape sur le dos, qui descend jusqu’au milieu de son corps, flottant au vent derrière lui. Son buste est un peu penché vers l’avant. De sa main gauche il tient une cruche d’eau par une anse, la tête en bas, dont il verse le contenu dans une bassine déjà remplie d’eau. Comme on peut le constater, le vent et l’eau sont présents dans cette image, le premier étant suggéré par le mouvement de sa cape et sa chevelure ébouriffée, la seconde, bien sûr par le flot qui coule de sa cruche renversée.
Il a posé sa main droite sur le fond de la cruche, sur laquelle son regard fixe semble concentré, indifférent à tout se qui pourrait se passer autour de lui. En effet, n’oublions pas que le premier maître incontesté du Verseau est Saturne. Ici donc, le pouvoir de concentration, la capacité à fixer son attention sont d’une grande importance.
Mais pourquoi verse-t-il l’eau d’une cruche dans une bassine contenant déjà de l’eau et posée sur la terre ferme ? Parce que, symboliquement, ce sont ses pensées originales et ses sentiments singuliers qu’il déverse, remue et fait tourner ainsi, mais il ne tient pas à les disperser. Ainsi, dans la bassine, l’eau de ses pensées, idées et sentiments est contenue, préservée et ne risque pas de se perdre. C’est ainsi que le natif du premier décan se distingue souvent par son pragmatisme.

Le Verseau du 2e décan : du 31 janvier au 8 février environ

Nous sommes ici dans un univers moins ambigu que dans le premier décan, mais tout aussi intense et plus primitif. Le personnage qui est représenté au cœur du signe du erseau se tient debout, mais il est nu comme un ver. Il serait plus juste de dire qu’il est nu comme un homme préhistorique.
En effet, si son corps fait plus penser à celui d’un enfant qui aurait grandi trop vite, ou encore à celui d’un adulte un peu difforme qui auraient garder les rondeurs et les attitudes de son corps d’enfant, il est recouvert d’une dense toison de poils dans le creux des bras, sur le torse et sur les cuisses. Il fait ainsi penser à un être dont les instincts seraient encore très vifs, chez qui l’animalité effleure toujours. Sa chevelure, très dense également est hirsute. Elle flotte au vent. De sa main droite qui se trouve au niveau du visage, il tient une vasque renversée, de laquelle coule à flot une eau qui fait songer à celle d’un fleuve au parcours sinueux, au creux d’une vallée. En réalité, on devine que cette eau renversée est agitée par le vent et que c’est là l’explication de ses ondulations.
L’aspect primitif du personnage figurant ici, dont se dégage un mélange de brutalité et de douceur est typique de la Lune noire, qui gouverne ce décan. Quant à l’eau ondoyant sous l’effet du vent, elle fait allusion aux qualités d’inspiration et de divination que l’on attribue à ce décan.


Le Verseau du 3e décan : du 9 au 18 février environ

Notre dernière figure est celle que nous avons l’habitude de mettre en avant, lorsque nous faisons allusion au signe du Verseau. En effet, il s’agit d’un personnage ayant posé son genou droit à terre, tandis que son pied gauche est ancré dans le sol et que sa jambe gauche est repliée. Il se tient au bord d’un fleuve tumultueux. Il soutient et encercle de ses deux bras une lourde et imposante amphore posées sur son épaule gauche. Il s’en déverse  un flot important qui donne l’impression d’être sans fin : ainsi, l’amphore en question semble sans fond.
On pense évidemment à la corne d’abondance, aux ressources infinies de l’imagination et du psychisme. Car c’est bien de cela dont il s’agit dans ce décan gouverné par Neptune, qui souligne une grande richesse émotionnelle potentielle, de grandes réserves d’inspiration, là aussi, un foisonnement de rêves et d’utopies, dont les hommes se nourrissent pour espérer, mais aussi pour croire et évoluer. En effet, la foi et l’utopie se rejoignent dans ce décan.

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