jeudi 1 septembre 2011

Islam- Profession de foi- Prière rituelle


Islam

Les cinq piliers de l’Islam
 Cinq observances résument l’essentiel des devoirs et du témoignage de la communauté islamique et de chacun de ses membres ; elles sont appelées Arkân ou « piliers. Ce sont : 1°) la profession de foi,(chahàda) : 2°) la prière rituelle(salàt) ;  3°) l’aumône légale (zakàt) ; 4°) le jeune de ramadän (sawm) 5°) le pèlerinage à La Mecque (hadjdj)

Profession de foi.
La profession de foi dont il suffit de prononcer la formule avec sincérité et devant témoins qualifiés pour être agrégé à l’islam, ne comporte que deux propositions : « Je témoigne qu’il n’y a pas de divinité, sauf Dieu seul » et « je témoigne que Mahomet est l’Envoyé de Dieu ». Chadàda signifie « témoignage ». Par cet acte, le croyant réitère l’acte de reconnaissance du Dieu unique accompli par Adam et sa descendance dans la prééternité (Coran VII, 171). Tout enfant né dans l’islam, dès qu’il atteint l’âge du discernement, doit témoigner publiquement de sa foi. Le musulman qui répète cette profession d’islam, tout au long de sa vie et jusqu’au dernier instant l’accompagne d’un geste symbolique en levant l’index de la main droite. La formule de la chahàda est reprise cinq fois par jour dans l’appel à la prière  que lance le muezzin aux heures rituelles, et sa psalmodie accompagne le défunt à la tombe.

Prière rituelle
La deuxième obligation à laquelle est astreint tout musulman consiste en la prière rituelle (salàt), à heure répétée, cinq fois par jour, annoncée par l’appel du muezzin : lorsque pointe l’aurore, à midi, au milieu de l’après-midi, au coucher du soleil et lorsque la nuit est tombée. Cette prière  au rythme cosmique immuable est essentiellement un acte d’adoration (et non une demande liée aux circonstances) ; elle peut être accompli en tout lieu, pourvu que certaines prescriptions de sacralisation soient respectées. « Là où t’atteint l’heure de la prière, dit un hadîth, là est le lieu sacré de la prière. » Cette sacralité s’inscrit en signe de séparation hors de la mosquée en usant d’une natte ou d’un tapis ou simplement en traçant sur le sol un cercle au centre duquel se tiendra l’orant. Avant la prière, le croyant lui-même doit par ses ablutions, se purifier ; pour se faire, il s’oriente vers la Mecque et formule explicitement l’intention de se dépouiller de ses impuretés rituelle.  La prosternation, front contre terre, est en islam l’attitude corporelle par excellence de l’adoration, réservée à Dieu seul. La prière du vendredi midi revêt une solennité particulière et doit avoir lieu dans la mosquée.

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