jeudi 1 septembre 2011

Islam :Aumône légale, jeune du Ramadan, pèlerinage

Aumône légale
L’aumône légale (zakàt) a deux significations : la purification des richesses par le don et la solidarité sociale des croyants. Impôts que l’on doit payer sur les biens suivant un taux déterminé, il fut institué par le prophète lui-même à Medine : « Les aumônes, dit le Coran (IX,60), sont réservés aux pauvres, aux indigents, à ceux qui travaillent à les percevoir, à ceux dont les cœurs sont ralliés (à l’islam), aux esclaves (pour leur affranchissement), à ceux qui sont endettés, (à la lutte) sur le chemin d’Allah et au voyageur. C’est l’imposition de Dieu ». Le Coran recommande aussi l’aumône bénévole (sadag) destinée à secourir toute personne besogneuse, quelle que soit son appartenance religieuse.


Jeûne du ramadân
Ramadân est le nom du neuvième mois (lunaire) de l’année islamique. Il se conclut par « la nuit du destin (du 26 au 29) en laquelle se commémorent la « descente «  du Coran et le renouvellement intégral de la création. Ce mois est celui qu’a choisi l’islam pour le consacrer à un jeûne diurne absolu (du lever du soleil à son coucher), qui n’a pas de caractère de pénitence mais de simple aguerrissement  et de témoignage à la communauté.  Il consiste à s’abstenir de manger, de boire, de fumer ainsi que de relations sexuelles. La rupture du jeune est chaque soir, l’occasion de réjouissance en famille auxquelles on agrège voisin et amis. Le mois se conclut par l’id-al-fitr, la deuxième fête en importance dans le calendrier musulman.



Pèlerinage
Le hadjdj constitue l’acte cultuel central de l’islam. Tout musulman qui en a les moyens est tenu de faire, une fois au moins dans sa vie, le pèlerinage à La Mecque. Les rites en sont, pour la plupart, ceux pratiqués avant l’islam, mais que Mahomet épura et dont il changea la signification lors  de son « pèlerinage d’adieu ». Arrivés à l’entrée du territoire sacré, interdit à tout non-musulman, les pèlerins se mettent en état de consécration (ihrâm) par de grandes ablutions et revêtent l’habit de pèlerin, identique pour tous et qu’ils ne quitteront qu’au terme du pèlerinage. On distingue le pèlerinage mineur (‘umra) qui est facultatif et peut être accompli à tout moment de l’année, et le grand pèlerinage (hadjdj) obligatoire et à date fixe, qui s’ouvre le 7 du dernier mois de l’année musulmane.
Le hadjdj part de La Mecque et culmine au mont ‘Arafa, à une vingtaine de kilomètres de La Mecque. Après la journée d’attente face à Dieu sur la montagne, les pèlerins vont d’une marche rapide au sanctuaire de Muzdalifa, où ils passent la nuit en prière avant de repartir, à l’aube, pour les rites conclusifs de désacralisation, à Minà. C’est à Minà que se célèbre le sacrifice commémorant celui d’Abraham ; et ce même jour, qui est la plus grande fête de l’islam, toutes les familles musulmanes immolent le mouton en union d’intention avec les pèlerins. L’un des aspects majeurs du pèlerinage consiste dans le  rassemblement, la convergence des croyants, venus des quatre horizons au centre sacré, en lequel se réalise l’expérience vivante de l’universalité de la umma.




Le combat dans la voie de Dieu.

Le terme djihâd, généralement traduit par « guerre sainte » est mieux rendu par les termes d’effort et de combat pour Dieu. Le djihâd fut parfois compté parmi les « piliers » de l’islam. Il s’en distingue par le fait que cette obligation de combattre pour Dieu et pour le droit des hommes se trouve remplie du seul fait qu’elle est réalisée en un point du territoire de l’islam (Dâr-al-Islâm) ; elle n’incombe donc pas à chaque musulman individuellement, mais à la communauté  comme telle. Tout croyant qui meurt au combat dans la voie de Dieu est considéré comme martyr et entre dans l’éternité bienheureuse.

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