Le culte de Bouddha, symbole ornemental largement répandu autour de la planète a commencé avec la naissance de Siddhârta, jeune homme riche et privilégié qui ne voyait rien de la douleur et des maux de ce monde
Au retour de Saturne, période astrologique très significative, Siddhârta se mit en marche vers son destin. Il quitta son château pour partir à la rencontre du monde et ce qu’il découvrit était si déprimant qu’il se mit en quête de la vérité et de l’illumination. Abandonnant sa richesse et ses habits de soie, il commença une vie d’abstinence, s’assit au pied d’un arbre, ouvrit son cœur, et après quarante-neuf jours de méditation, atteignit l’éveil. A ce moment, il devint le Bouddha ou l’Eveillé en sanskrit.
Pour Bouddha, l’ignorance était la voie de la souffrance alors que l’illumination ou la compréhension des quatre nobles vérités menait au nirvana, le paradis sur terre.
Bouddha inspira des disciples en quête de vérités spirituelles qui se mirent à suivre la voie qu’il avait découverte et à enseigner ses « croyances » de par le monde. Bouddha croyait que le matérialisme était malsain: plus on possédait, plus on voulait posséder et c’était donc une voie qui ne pouvait jamais mener à la satisfaction. Le détachement des biens matériels menait lui à l’équilibre intérieur et à un sentiment d’unité avec le Tout, permettant ainsi d’atteindre un état de grande sérénité.
Le Noble Sentier Octuple naquit de ces réflexions : la compréhension juste, la pensée juste, la parle juste, l’action juste, les moyens d’existence juste, l’effort juste, la pleine conscience, la concentration juste. Il croyait ainsi qu’en faisant ce qui est le mieux pour soi, en s’y consacrant pleinement dans une attitude positive et un bon esprit, nos actions sont empreinte d’une noblesse qui procure la paix de l’esprit et la joie de vivre.
Dans la philosophie de Bouddha, tout est interdépendant. Rien n’existe en soi, mais plutôt en tant que partie d’un ensemble complexe de causes et de conséquences liant passé, présent et futur. Tout est flux, rien n’est gravé dans la pierre; du fait de l’impermanence des choses, tout change constamment. Cela inclut votre « moi » car vous êtes un être en perpétuel devenir, comme tout ce qui compose l’existence.
Pour Bouddha, le questionnement est une dimension essentielle? Ne prenez aucune parole pour vraie; voyez d’abord si elle a un sens pour vous, vasé sur votre expérience personnelle. Si elle vous semble vraie, alors elle l’est probablement.
« Ce que tu crois être vrai, est vrai pour toi » et personne ne peut vous obliger à croire autre chose, personne ne doit tenter de vous faire changer d’avis malgré vous.
C’est au travers de l’enseignement de Bouddha que l’on apprend que nous sommes un tout, chacun étant connecté aux autres et à tout ce qui est. Tous nos actes affectent notre entourage et l’univers en général. Nous changeons le monde et le monde nous transforme. Plus nos pensées sont positives et nos actions bonnes, plus cette vie sera meilleure – et les vies futures aussi. C’est le « bon » karma. – si tant est qu’il y ait un « mauvais » karma
Mais on ne devient pas bouddhiste par hasard ni parce que c’est la mode, loin de là. Et il faut toujours suivre « la voie du juste milieu » car celui qui aujourd’hui dans nos pays industrialisés, comme dans les autres pays voudrait vivre « détaché de tous biens matériels » mourrait simplement de faim, imaginez vivre ainsi en France.. Ce serait vivre en SDF et ce n’est pas ce qu’enseigne Bouddha.
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