jeudi 14 juillet 2011

COMMENT BIEN CHOISIR SES LUNETTES

Voici quelques conseils pour vous assurer un bon choix en matière de lunettes de soleil. nos yeux sont fragiles face au soleil. Il faut donc les protéger sûrement et efficacement.
1) Que faut-il savoir sur la teinte des verres ?
Fausse croyance : plus la couleur des verres est foncée, plus ils filtrent les UV. La teinte des verres  ne reflète pas la capacité de filtration des UV. D’ailleurs, certains verres correcteurs  non teintés arrêtent les UV. Il faut choisir des lunettes  solaires portant en plus du marquage CE la catégorie de protection allant de 0 à 4.
Méfiez-vous des lunettes gadgets, leurs verres  en plastique coloré ne protègent aucunement des UV !
Que penser de la teinte dégradée ? Les verres dont la teinte varie progressivement du plus foncé en haut au moins foncé en bas, sont généralement déconseillés pour les extérieurs à forte luminosité. En revanche, pour certaines activités avec une luminosité  peu intense, le dégradé peut apporter un certain confort. 
2) Quelle couleur de verres choisir ?
Marron, vert, bleu, il existe différentes couleurs de verres, et toutes n’ont pas les mêmes propriétés.
Exemple : les verres de couleurs bleu ou rose modifient la perception du rouge et du bleu, ce qui peut être gênant dans certaines situations ou lors de certaines activités, comme la conduite par exemple.
Il est conseillé de privilégier le gris, voire le marron ou le gris/vert car ces teintes ne modifient pas la perception des couleurs et sont donc compatibles avec la conduite.
Le marron, en augmentant les contrastes, est conseillé aux myopes. Le gris est recommandé aux hypermétropes.
Quant au jaune, il accroît les contrastes dans les conditions de luminosité réduite (brouillard, nuit). C’est pourquoi cette teinte est utilisée pour la conduite de nuit et certaines activités sportives, comme le ski.
3) Quelle catégorie de filtration choisir ?
Tout dépend de l’utilisation et du lieu de séjour.
Par exemple, pour conduire, la catégorie 4 n’est pas adaptée. Cette catégorie est en revanche recommandée en cas de luminosité solaire exceptionnelle, comme par exemple en montagne, à la neige.
À l’opposé, la catégorie 0 ne filtre pas. Ces lunettes sont réservées à un usage uniquement esthétique.
Reste les catégories 1 à 3 pour des luminosités atténuées (ville, temps nuageux), moyennes (temps ensoleillé) ou fortes (mer et montagne).
4) Faut-il porter des lunettes solaires en plus des lentilles de contact ?
La majorité des lentilles de contact possèdent un filtre UV qui protège donc la cornée, le cristallin et la rétine des rayons solaires. Mais en cas de forte luminosité ou en montagne, il est cependant recommandé de porter, en plus des lentilles, une paire de lunettes de soleil pour une protection plus sûre.
5) Quel type de verres choisir ?
Indépendamment des traitements que vous souhaitez (anti-rayures, anti-reflets, photochromique – ils foncent à la lumière, etc.), sachez qu’il existe trois types de verres.
Les minéraux : ils ne se rayent pas, mais ils cassent.
Les organiques : incassables et légers, mais se rayent. Ils sont aussi un peu plus chers.
Les polycarbonates : fins et très résistantes, mais se rayent facilement.
Un dernier conseil, privilégiez les montures larges et enveloppantes, qui empêchent les UV de passer sur les côtés (comme celles qui sont actuellement à la mode...).
Il est important de faire contrôler sa vue régulièrement par un spécialiste à tout âge de la vie. Il est aussi primordial de savoir contre quoi se protéger pour s’assurer une bonne santé visuelle. Se protéger du rayonnement solaire composé des ultraviolets UVA et UVB est prioritaire.

Le rayonnement solaire : un danger pour nos yeux
Les rayons émis par le soleil traversent l’atmosphère avant de nous parvenir. Ils sont en partie absorbés par les différents composants de l’atmosphère : l’ozone, les fines gouttelettes de vapeur d’eau qui composent les nuages, les composés gazeux de l’air (oxygène, azote, gaz carbonique…). Parmi ces rayonnements, seuls nous sont perceptibles les rayons qui fournissent la lumière. Les rayons les plus nocifs, ultraviolets ou infrarouges, sont totalement invisibles.
Leurs effets sont constants même si le soleil n’est pas à son zénith. A la surface du sol, l’intensité du rayonnement ultraviolet varie en fonction de plusieurs paramètres : latitude, altitude, saison, couverture nuageuse, environnement (ville, campagne, mer, montagne).

Adapter sa protection à chaque situation
En vacances comme au quotidien, nous devons adapter notre protection à chaque situation : l’été les indices UV sont plus élevés et l’intensité du soleil est plus forte entre 11h et 15h. Les lumières de l’automne et de l’hiver, marquées par une réverbération plus importante et des contrastes plus violents, exposent tout autant aux rayons UV.
La ville est aussi dangereuse que la mer et la montagne. Nous sommes confrontés à un réfléchissement de la lumière et des UV sur les vitres, les façades blanches ou les surfaces lisses.

Ne pas confondre verres teintés et verres filtrants
Il existe encore une confusion entre la protection contre l’éblouissement que procurent des verres teintés et la filtration des rayons UV. C’est le traitement distinct et particulier du verre qui filtre les UV. Une paire de lunettes aux verres très teintés ne protégera pas forcément des rayons UV tandis que des lunettes aux verres correcteurs transparents pourront assurer une protection totale.
Nous sollicitons notre vue tout au long de la journée quelle que soit notre activité. Une grande majorité d’entre nous passe de nombreuses heures devant un écran d’ordinateur pour travailler ou pour jouer aux jeux vidéo. Ce temps passé devant l’écran n’est pas sans effet sur nos yeux.

Fatigue visuelle, qu’est-ce que c’est ?
Maux de tête, picotements dans les yeux, sensations d’œil sec, œil rouge, vision trouble. 30 à 40% des personnes qui travaillent sur écran se plaignent de fatigue visuelle.
Pour voir net, notre œil s’adapte en permanence au moyen de muscles. Sur écran, ces muscles sont fortement sollicités car le regard balaie plus ou moins vite différentes zones, différents plans, plus ou moins éclairés. Travailler sur écran diminue la fréquence du clignement des yeux entraînant une sécheresse de l’œil et un inconfort visuel.
La sécheresse de l’air, le tabac, la climatisation, les ventilateurs sont facteurs de sécheresse oculaire et contribuent à la fatigue visuelle. Les symptômes de fatigue visuelle apparaissent au bout de 4 heures passées devant l’écran et s’accumulent. Plus la semaine avance, plus la distance pour avoir une vision nette s’agrandit.

Les écrans d’ordinateur : source de fatigue
De plus en plus, les écrans envahissent notre vie, développant une nouvelle exigence visuelle. Dès le plus jeune âge, avec les jeux vidéo et la généralisation de l’informatique à l’école, au travail, dans les tâches quotidiennes ou dans les loisirs, la vision est sollicitée. Depuis quelques années, les écrans se multiplient tant au domicile, dans les transports, les lieux publics que dans le cadre professionnel. La fonction visuelle est-elle affectée par cette évolution ?
La réponse est claire : le travail sur écran ne génère pas de pathologie oculaire mais révèle et/ou renforce des anomalies préexistantes. Le dépistage précoce de ces anomalies et leur correction rigoureuse sont indispensables pour prévenir la détérioration de la fonction visuelle. Aujourd’hui, la meilleure ergonomie des postes de travail et la conception des écrans et des logiciels permettent de réduire la fréquence et l’intensité des troubles. Grâce à un travail multidisciplinaire impliquant ophtalmologistes, opticiens, médecins du travail, psychologues, sociologues et ingénieurs, le travail sur écran est devenu le plus souvent confortable et sans risque
Par un arrêté du 31 août 2010, publié au Journal Officiel du 14 septembre 2010, et par délégation, Madame la Déléguée Interministérielle à la Sécurité et à la Circulation Routières, a retranscrit dans le droit français les éléments de la Directive Européenne du 25 août 2009, relative au Permis de Conduire et aux pathologies pouvant affecter l’aptitude à la conduite, et notamment la vision, le diabète et l’épilepsie.

Bien voir pour bien conduire : 8 millions de conducteurs ont un défaut visuel non ou mal corrigé !!
Conduire est une activité qui engage un risque pour le conducteur, les passagers du véhicule et les autres usagers : motards, piétons,…Plus de 90% des décisions et des gestes nécessaires à la conduite dépendent des yeux de son conducteur. Or 20% des près de 40 millions de conducteurs ont un défaut visuel non ou mal corrigé. Ce qui représente 8 millions d’automobilistes parmi lesquels plus d’un million de conducteurs circulent sur les routes avec une vue inférieure aux 5/10ème requis par le code de la route.

Produits adaptés à chaque besoin
Que ce soit pour les vacances, le travail, le sport ou les loisirs, il existe toute une gamme de produits adaptés à vos besoins : lunettes équipées de verres correcteurs filtrants, de verres solaires adaptés à votre vue, de verres photochromiques pour s’adapter à l’intensité du rayonnement… toutes les solutions sont possibles. Sans oublier certains types de lentilles de contact qui peuvent aussi assurer une bonne protection.

La lumière bleue : principale cause de l’éblouissement
Ces rayons se trouvent en grande quantité dans la lumière du jour, en particulier lorsque le ciel est dégagé. Elle est aussi présente dans des sources artificielles de lumière. Moins connus que les UV, les effets de la lumière bleue sont tout autant toxiques. Contrairement aux UV, elle n’est pas arrêtée par les filtres naturels de l’œil.
Cette lumière est le principal facteur de l’éblouissement car elle est la plus diffusée dans l’atmosphère. Elle se focalise en avant de la rétine et peut brouiller la vision.
C’est la mélanine, pigment naturel présent dans la peau, les cheveux et les yeux qui nous protègent de cette lumière. Nous avons cependant un capital mélanine qui s’amenuise avec le temps. Pour se protéger de la lumière bleue, il existe des verres composés de mélanine synthétique qui permettent de la stopper efficacement.
L’exposition répétée et intense à la lumière bleue est reconnue comme source de vieillissement précoce de l’œil et principalement de la rétine.

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