jeudi 1 septembre 2011

Premiers successeurs du prophète


Le premier siècle de l’hégire est considéré comme l’âge d’or de l’islam, celui dans  lequel les quatre premiers califes traditionnellement nommés les bien dirigé » (râchidûn) assurent une fulgurante expansion à l’islam. Ces premiers temps sont cependant marqués par des rivalités et des luttes internes. Mahomet n’ayant rien stipulé quant à sa succession. A sa mort, l’unanimité se fait sur le nom d’Abù Bakr, compagnon de la première heure, père d’A’icha, l’épouse préférée du prophète. Son règne bref, de 632  à 634, consolide l’unité des tribus en offrant à leurs ardeurs guerrières de nouvelles conquêtes en direction des Empires byzantins et iranien. Son successeur ‘Umar pousse plus loin les conquêtes et meurt assassiné par un chrétien en 644 ; un « collège » lui désigne alors pour successeur ’Uthmàn, de préférence à ’Ali, cousin, gendre et compagnon du Prophète. ‘Uthmàn est assassiné en 656 par un partisan de ‘Ali. Ce dernier prend la tête de la communauté, sans parvenir à faire l’unanimité. Ses adversaires sont ‘A’icha, la veuve du prophète et Mu’âwiya, cousin de ‘Uthmân et gouverneur de Syrie. En 657, les troupes de ‘Ali et de Mu’âwiya s’affrontent à Sifftin : les troupes de ‘Ali sont sur le point de l’emporter, quand celui-ci accepte une trêve au nom du Coran et de l’arbitrage de Dieu. Une fraction de ses partisans ne lui pardonne pas et fait scission : on les désigne du nom de kharidjites « ceux qui se sont séparés ». Les autres, qui lui demeurent fidèles, même après qu’il a été obligé de renoncer au califat au profit de Mu’âwiya, sont désignés du nom de chiites « les partisans ». ‘Ali est assassiné en 661 à Kùfa par un Kharidjite. Son fils aîné, Hasan, lui succède à la tête de la communauté chiite jusqu’en 669, puis Husayn, qui est massacré avec les siens à Karbala’ en 680.

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