jeudi 8 septembre 2011

Paris -Pont Alexandre III

Le Pont Alexandre III de 1900, a une seule arche métallique surbaissée (au 1/17) sans dos-d’âne de 107m. il fait partie de l’Exposition Universelle

Pont primitif de 1826, suspendu, à une seule arche mais démoli avant achèvement complet après rupture... puis le pont Alexandre III fut remplacé mais plus à l’ouest (actuel pont des Invalides)

Le désir de respecter parfaitement la perspective exceptionnelle des Invalides put être satisfait avec l’ouvrage actuel très audacieux en 1897. Le surbaissement notable du Pont Alexandre III et son alignement avec l’axe de l’avenue Gallieni et de l’avenue Winston-Churchill créée à ce moment répondaient à cette exigence et expliquent son implantation légèrement oblique par rapport à la Seine. Outre l’élégance propre à sa structure, il faut remarquer la richesse et la qualité de sa décoration, voulues pour marquer dignement l’amitié franco-russe (première pierre posée en 1896 par le tsar Nicolas II) C’est, sous ce rapport que le pont Alexandre III est  le pont le plus prestigieux de Paris. Révisé avec soin de 1991 à 1997, il a repris, entre autres, sa délicate teinte grise d’origine.
En passant sous l’arche de culée, on est à même d’apprécier les belles structures de fer riveté : arcs, piliers, entretoises.
Le pont Alexandre III apparait donc comme le pont le plus élégant de Paris par la beauté de sa conception  et son abondante décoration. Les quatre piliers d’angle, hauts de17 mètres sont porteurs de quatre splendides groupes équestres en bronze doré symbolisant Pégase tenu par la Renommée.
Les clés de voute, quant à elles sont ornées de deux compositions en cuivre martelé représentant en amont, les nymphes de la Seine portant les armes de Paris, et en aval les Nymphes de la Neva portant les armes de la Russie, réalisées par G. Récipon.
Au pied des piliers du pont Alexandre III,  on peut admirer quatre magnifiques groupes de génies des eaux avec des poissons et des coquillages sculptés en cuivre martelé par L. Morice et A. Massoule, tandis que  s’offrent à nos yeux quatre candélabres entourés d’amours et de monstres marins dus au talent du sculpteur H. Gauquic 

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