samedi 17 septembre 2011

La bioénergie (1)

Le traitement par la bioénergie n’est pas une mode de ces dernières années. Cette thérapie a, d’une manière ou d’une autre, toujours existé. 
   La partie organique de la pensée bioénergétique est le yoga. Le yoga est apparu en Inde 1-3 mille ans avant J.C., pour arriver ensuite jusqu’en Égypte, en Grèce, en Assyrie, en Judée et en Chine. À l’époque, ce dernier pays connaissait déjà les modalités d’effet de l’acuponcture sur l’énergie biologique.
   Le “ magnétisme thérapeutique ” était également connu en Europe, procédé que le grand Messmer employait avec une grande maîtrise. Les guérisseurs et médecins du “ zemstvo ” avaient eux aussi recours à cette méthode de superposition des mains.
   Pour ceux qui ont une pensée matérialiste, l’influence bioénergétique est synonyme de charlatanisme. Particulièrement dans le cercle des médecins conventionnels où cet avis est fréquent. Réfléchissons un peu : une personne gesticulant par-dessus la tête d’une autre affirme qu’en faisant cela elle la soignera de son ulcère à l’estomac. N’est-ce pas du chamanisme ? Nombre de médecins pensent qu’il faudrait interdire ce genre de choses, quant aux “ charlatans ”, on devrait les mettre en procès.
   Mais il se trouve que les soins bioénergétiques (bioénergie) ne font pas partie de l’obédience de la logique. La bioénergie opère avec des idées et une légitimité tout à fait différentes, et en plus de résister aux attaques de la médecine conventionnelle, elle évolue de manière efficace.
   Je suis moi-même un médecin qui, à l’époque, faisait partie d’une formation de pensée matérialiste. Ceci étant, si j’ose affirmer que la bioénergie est un mode thérapeutique étonnant, souvent stupéfiant, parfois même incroyable, il reste qu’elle apporte de véritables résultats dans des cas pour lesquels d’autres méthodes sont sans effet.






Qu’est-ce que la bioénergie ?
    Même les “ académiciens ” et les “ matérialistes ” pourraient être convaincus de son existence.
   Chacun est capable de ressentir la chaleur que dégage le corps d’une autre personne ou celui d’un animal, c’est-à-dire ressentir le spectre infrarouge du champ biologique. La médecine conventionnelle mesure ce spectre sous la forme de “ diagnostic thermique ”, tandis qu’un spécialiste en médecine parallèle le ressent avec ses mains.
   L’enregistrement des phénomènes électriques corporels se lit sous la forme d’un électrocardiogramme (représentant l’activité électrique du cœur) et d’un électroencéphalogramme (représentant l’activité électrique du cerveau). S’il y a un courant électrique, il y a donc aussi un champ magnétique, dont l’un des éléments constitutifs est l’aura. Toutefois, ce champ magnétique est tellement faible que les appareils médicaux ne peuvent le détecter.

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